A Coruña

Installée dans un café-bar, les Beatles en fond sonore alors que je viens de prendre un bain d’air frais et des photos de surfeurs sur la plage. Rock, bière, surf, je suis seule et je me sens bien. Je culpabilise presque de me sentir aussi bien. J’oublie tout l’espace d’un instant. J’écris instinctivement, je suis et j’écris comme je suis, spontanée et désorganisée. Sur la table Rodin et Lippman s’en mêlent : “Donde todos piensan, igual nadie piensa mucho”.  Etrange sensation dans cette ville qui a changé sans changer. Ici, la vie me paraît simple, facile, on vit juste.